Conseils aux nouveaux parents : l’ABC et le REEE
Quand je suis devenu papa pour la première fois en 2011, ma famille et mes amis m’ont donné deux conseils qui se sont avérés :
- La vie prend soin d’elle-même – bons et mauvais coups s’équilibrent avec le temps.
- Investir tôt dans un REEE.
Si le premier conseil est plutôt philosophique, je peux confirmer que l’ouverture d’un Régime enregistré d’épargne-études a été une bonne chose.
Un REEE est un plan financier à long terme destiné à payer en tout ou en partie les coûts liés aux études postsecondaires (université, collège, école de formation professionnelle). Pour créer un REEE, il faut un NAS pour le nouveau membre de la famille, une institution financière où vous prévoyez ouvrir le compte et un dépôt minimum (qui peut varier et qui n’est généralement pas très élevé).
Une longue tradition familiale veut que l’on donne un peu d’argent « pour le nouveau bébé » – un dollar, cinq, voire plus. À la naissance de notre fils, nous avons pris l’argent reçu de la famille et des amis et l’avons utilisé pour le dépôt initial du REEE. Ce n’était pas une somme princière, mais un bon début.
VOICI LA BONNE NOUVELLE. Il existe deux subventions fédérales dont un REEE peut bénéficier :
- La Subvention canadienne pour l’épargne-études (CSEE). Vous êtes admissible quel que soit le revenu familial. Elle ajoute entre 20 % et 40 % à votre cotisation annuelle selon votre revenu.
- Le Bon d’études canadien, pour les familles à faible revenu, verse une cotisation initiale de 500 $ au REEE et des cotisations annuelles additionnelles pendant un maximum de 15 ans.
Disons que votre enfant a six mois, que vous avez pris des dispositions avec votre banque ou credit union, que vous avez un NAS et que vous faites un dépôt initial de 100 $ dans un fonds de placement à risque moyen ou faible. Vous comptez cotiser 25 $ par mois.
La SCEE verse un montant supplémentaire de 20 $ sur votre dépôt initial, puis 5 $ par mois sur vos cotisations régulières. Après 12 mois, cela représente des économies de 480 $, en plus du RCI du fonds lui-même. Pour une famille à faible revenu, ce montant pourrait atteindre 1 020 $ compte tenu du Bon d’études canadien et d’un taux de SCEE plus élevé.
Un REEE peut vraiment faire boule de neige. Après seulement neuf ans de cotisations régulières, ma femme et moi sommes en bonne voie de couvrir une partie importante, voire la totalité, des droits de scolarité potentiels de notre fils pour un baccalauréat d’ici à ce qu’il soit en âge de fréquenter l’université.
Pas mal si l’on considère que nous avons commencé avec un petit bocal rempli de pièces de un et de deux dollars et de billets de cinq.
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